Effervescent...Paris
bouge-t-il?
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Une
1ère réunion a
rassemblé direction,
sociétés de cachetiers et
syndicats, le mardi 15 octobre
1996
Durant
trois heures, la question des
cachetiers et de leur statut à
Radio France a été
débattue. Il s'agissait de la
1ère rencontre de ce type
après l'arrivée, au
début du mois du nouveau
directeur général
François Didier
Lemoine.
La
direction a délimité le
territoire des négociations
à venir et évoqué
les conditions dans lesquelles elle
désirait les voir se
dérouler.
Deux
points insastisfaisants, à
propos desquels le Président de
la SCRL est longuement
intervenu.
1er
point:les pistes de négociation.
La direction voudrait
négocier sur un territoire
extrèmement étroit. Elle
n'envisage ni une réelle remise
en cause du mode de fonctionnement
actuel, que nous estimons très
insatisfaisant, ni une nouvelle prise
en compte des cachetiers. La SCRL
compte bien l'amener à
réviser sa position.
Seules
propositions, un choix entre CDD
"d'usage", les mêmes que ceux
qu'on nous propose aujourds'hui, et des
CDI susceptibles de s'interrompre
à l'occasion d'une
déprogrammation de
l'émission... autant dire de
faux CDI. La notion de CDD "d'usage
constant" ne s'applique pas au
métier d'animateur. Nous avons
donc estimé que les bases de la
négociation ne pouvaient
convenir.
2ème
point; les conditions de la
négociation.La direction
voudrait imposer un nombre restrient
d'interlocuteurs ce qui aurait pour
effet d'écarter les
sociétés des cachetiers.
Les cachetiers de Radio Bleue, France
Musique et France Inter présents
ont également vivement
réagi. A France Inter, les
rémunérations et les
tâches n'ont rien de comparable
à ce qui éxiste en Radio
Locale. Le CDI n'est pas
souhaité. Mais les
sociétés de cachetiers de
Radio France pourraient s'unir pour
faire entendre leur voix.
Le
Président Boyon a depuis
confirmé que les
sociétés de cachetiers
seront bien présentes lors des
discussions à venir.
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Les
cachetiers à l'ordre du
jour
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Pour la
première fois depuis deux ans,
la question de " la situation juridique
des personnels
rémunérés au
cachet" a été mise
à l'ordre du jour de
Comité Centralm d'Etablissement
(CCE). Auparavant, cette question
n'apparaissait qu'en "Questions
diverses"!
La
séance plénière,
présidée par Michel
Boyon, s'est tenue le jeudi 24 octobre.
Les représentants de la
Société des Cachetiers
des Radios Locales présents, ont
fait savoir que, les concernant, ils
attendaient une mise en
conformité de leurs contrats
avec le code du travail. Ils ont
rappelé que les
négociations devraient prendre
en compte les remarques des cachetiers,
sous peine d'être
rejetées.
Ils ont relevé que les
plaidoiries des avocats de Radio France
étaient indignes d'une
société nationale et que
les cachetiers disposaient aujourd'hui
de conseillers juridiques... qu'ils
n'accepteraient donc plus le moindre
"bricolage" juridique susceptible de
les desservir.
Ce
Comité Central a eu un impact
plus important que d'habitude et a
relevé un changement d'attitude
de certains syndicats qui,
jusqu'à présent avaient
délaissé les questions
relatives aux cachetiers. L'ouverture
de négociations sur les
budgets-cachet ont également
été
réclamées.
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Le
mariage de la carpe et du
lapin
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L'avenir
de Radio France Toulouse
considérée souvent comme
la "39ème" locale est incertain.
Le poste de responsable des programmes,
laissé vacant, ne sera pas
renouvelé. C'est ce qu'à
annoncé Jean-Pieere Farkas en
CCE. L'avenir de RF Toulouse sera
précisé en même
temps que seront bouclés les
"Contrats d'objectifs". L'alliance du
programme FIP et de l'information
locale des journalistes de Toulouse
équivaudrait au mariage de "la
carpe et du lapin" pour reprendre les
termes de l'actuel directeur du
réseau. Mais il manque un
troisième personnage: le
dindon!
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De
nouvelles procédures dans le
réseau
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Les
cachetiers de trois stations entament
dans les semaines à venir des
procédures en requalification de
leur contrat. Parmi ceux-ci, Patrick
Thibaut qui part seul à
l'assaut! Ca va fort
Patrick?
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Bons
qu'a ça!
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Misérables
cachetiers, ils ne seraient "bons
qu'à ça!" Par une
surprenante coîncidence, les
cachetiers de Clermont-Ferrand
étaient dans le bureau de leur
avocat quand sonna le
téléphone... devinez qui
était au bout du fil? Nicole
Dufay, directrice des ressources
humaines de Radio France.
S'en suit une dicussion
amplifiée sur le haut parleur du
téléphone... N.Dufay
explique à cet avocat que les
animateurs ne pourront "tout de
mêmepas" faire ce métier
toute leur vie.
L'avocat s'en étonne, puis
argumente: "Il y a trois mille
employés à Radio France
et vous ne pourriez envisager aucune
évolution au sein de la
socviété?"Réponse
plutôt vive de Nicle Dufay :
"Non, ils ne sont bons qu'à
ça!" Qui a parlé de
mépris?
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Melun
vacille
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La
colonie de vacances de Melun qui
permettait jusqu'à
présent à d'humbles
cachetiers de rencontrer des
légendes vivantes de la radio
est mise en cause. Seraient-ce les
célèbres ateliers "Vins
de pays" qui auraient déplu? ou
le kit complet "Comment devenir
responsable des programmes
en-étant-médiocre-au-micro-et-en-disant-oui-au-Monsieur?"
Ou bien les prestations de
retraités payés 8000F par
journée de stage? Syndicats et
Présidence se penchent
actuellement sur le dossier.
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La
mauvaise passe du capitaine
Farkas
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De
nombreuses motions sont
remontées des CE
régionaux pour dénoncer
en CCE l'absence de concertation autour
du lancement de l'émission
"Ecoutez Radio France" (le titre qui
tue!).
Cette émission part d'un bon
sentiment, faire connaître au
public de France Inter les nombreuses
manifestations qui font la richesse de
nos régions qui sont couvertes
par les Radios Locales de Radio France.
Une façon de renforcer la
synergie entre les chaines,
chère au Président Boyon,
et de faire parler des Locales... dans
la nuit de vendredi à
samedi!
Animée
par Daniel Hamelin, c'est en deux mots
une petite catastrophe. Le
problème est que
l'émission de celui qui restera
sans conteste le plus mauvais animateur
du réseau doit être
rediffusée le samedi en
début d'après-midi sur
nos radios.
Cette
mesure a été
présentée comme
obligatoire et annoncée quatre
jours avant le démarrage des
grilles, au mépris de
l'organisation des Locales. Les radios
sont parties en ordre dispersé.
Certaines diffusent l'émission,
d'autres pas, par manque de techniciens
ou tout simplement parcequ'une autre
émission était
déjà programmée.
C'est la première fois qu'une
émission au contenu national est
imposée. C'est la
première fois qu'une
émission de France Inter est
financée par le budget des Radio
Locales!
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