UN CACHET, DEUX ASPIRINES...
Journal d'informations pour cachetiers effervescents


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le numéro 1 du "Cachet" Oct/Nov 1996

Tout beau tout neuf! Nous avions prévenu, cela devait bien arriver un jour, la Société des Cachetiers des Radios Locales glisse sur une pente savonneuse et se lance dans la presse écrite! Moins épais que la " semaine" mais davantage lu que "Tonalités", nous sommes heureux de vous présenter un nouvel organe d'information des Cachetiers. Comme nos précédents courriers, il paraîtra une fois par mois.

Première convention Nationale des Cachetiers des Radios Locales: samedi 23 novembre à Valence. Pensez à vous inscrire rapidement. Un courrier spécialement consacré aux conditions de participation vous est parvenu. Prenez contact avec le trésorier de l'association ou avec les cachetiers de Radio France Drôme.


 

Effervescent...Paris bouge-t-il?

Une 1ère réunion a rassemblé direction, sociétés de cachetiers et syndicats, le mardi 15 octobre 1996

Durant trois heures, la question des cachetiers et de leur statut à Radio France a été débattue. Il s'agissait de la 1ère rencontre de ce type après l'arrivée, au début du mois du nouveau directeur général François Didier Lemoine.

La direction a délimité le territoire des négociations à venir et évoqué les conditions dans lesquelles elle désirait les voir se dérouler.

Deux points insastisfaisants, à propos desquels le Président de la SCRL est longuement intervenu.

1er point:les pistes de négociation. La direction voudrait négocier sur un territoire extrèmement étroit. Elle n'envisage ni une réelle remise en cause du mode de fonctionnement actuel, que nous estimons très insatisfaisant, ni une nouvelle prise en compte des cachetiers. La SCRL compte bien l'amener à réviser sa position.

Seules propositions, un choix entre CDD "d'usage", les mêmes que ceux qu'on nous propose aujourds'hui, et des CDI susceptibles de s'interrompre à l'occasion d'une déprogrammation de l'émission... autant dire de faux CDI. La notion de CDD "d'usage constant" ne s'applique pas au métier d'animateur. Nous avons donc estimé que les bases de la négociation ne pouvaient convenir.

2ème point; les conditions de la négociation.La direction voudrait imposer un nombre restrient d'interlocuteurs ce qui aurait pour effet d'écarter les sociétés des cachetiers. Les cachetiers de Radio Bleue, France Musique et France Inter présents ont également vivement réagi. A France Inter, les rémunérations et les tâches n'ont rien de comparable à ce qui éxiste en Radio Locale. Le CDI n'est pas souhaité. Mais les sociétés de cachetiers de Radio France pourraient s'unir pour faire entendre leur voix.

Le Président Boyon a depuis confirmé que les sociétés de cachetiers seront bien présentes lors des discussions à venir.

Les cachetiers à l'ordre du jour

Pour la première fois depuis deux ans, la question de " la situation juridique des personnels rémunérés au cachet" a été mise à l'ordre du jour de Comité Centralm d'Etablissement (CCE). Auparavant, cette question n'apparaissait qu'en "Questions diverses"!

La séance plénière, présidée par Michel Boyon, s'est tenue le jeudi 24 octobre. Les représentants de la Société des Cachetiers des Radios Locales présents, ont fait savoir que, les concernant, ils attendaient une mise en conformité de leurs contrats avec le code du travail. Ils ont rappelé que les négociations devraient prendre en compte les remarques des cachetiers, sous peine d'être rejetées.
Ils ont relevé que les plaidoiries des avocats de Radio France étaient indignes d'une société nationale et que les cachetiers disposaient aujourd'hui de conseillers juridiques... qu'ils n'accepteraient donc plus le moindre "bricolage" juridique susceptible de les desservir.

Ce Comité Central a eu un impact plus important que d'habitude et a relevé un changement d'attitude de certains syndicats qui, jusqu'à présent avaient délaissé les questions relatives aux cachetiers. L'ouverture de négociations sur les budgets-cachet ont également été réclamées.

Le mariage de la carpe et du lapin

L'avenir de Radio France Toulouse considérée souvent comme la "39ème" locale est incertain. Le poste de responsable des programmes, laissé vacant, ne sera pas renouvelé. C'est ce qu'à annoncé Jean-Pieere Farkas en CCE. L'avenir de RF Toulouse sera précisé en même temps que seront bouclés les "Contrats d'objectifs". L'alliance du programme FIP et de l'information locale des journalistes de Toulouse équivaudrait au mariage de "la carpe et du lapin" pour reprendre les termes de l'actuel directeur du réseau. Mais il manque un troisième personnage: le dindon!

De nouvelles procédures dans le réseau

Les cachetiers de trois stations entament dans les semaines à venir des procédures en requalification de leur contrat. Parmi ceux-ci, Patrick Thibaut qui part seul à l'assaut! Ca va fort Patrick?

Bons qu'a ça!

Misérables cachetiers, ils ne seraient "bons qu'à ça!" Par une surprenante coîncidence, les cachetiers de Clermont-Ferrand étaient dans le bureau de leur avocat quand sonna le téléphone... devinez qui était au bout du fil? Nicole Dufay, directrice des ressources humaines de Radio France.
S'en suit une dicussion amplifiée sur le haut parleur du téléphone... N.Dufay explique à cet avocat que les animateurs ne pourront "tout de mêmepas" faire ce métier toute leur vie.
L'avocat s'en étonne, puis argumente: "Il y a trois mille employés à Radio France et vous ne pourriez envisager aucune évolution au sein de la socviété?"Réponse plutôt vive de Nicle Dufay : "Non, ils ne sont bons qu'à ça!" Qui a parlé de mépris?

Melun vacille

La colonie de vacances de Melun qui permettait jusqu'à présent à d'humbles cachetiers de rencontrer des légendes vivantes de la radio est mise en cause. Seraient-ce les célèbres ateliers "Vins de pays" qui auraient déplu? ou le kit complet "Comment devenir responsable des programmes en-étant-médiocre-au-micro-et-en-disant-oui-au-Monsieur?" Ou bien les prestations de retraités payés 8000F par journée de stage? Syndicats et Présidence se penchent actuellement sur le dossier.

La mauvaise passe du capitaine Farkas

De nombreuses motions sont remontées des CE régionaux pour dénoncer en CCE l'absence de concertation autour du lancement de l'émission "Ecoutez Radio France" (le titre qui tue!).
Cette émission part d'un bon sentiment, faire connaître au public de France Inter les nombreuses manifestations qui font la richesse de nos régions qui sont couvertes par les Radios Locales de Radio France. Une façon de renforcer la synergie entre les chaines, chère au Président Boyon, et de faire parler des Locales... dans la nuit de vendredi à samedi!

Animée par Daniel Hamelin, c'est en deux mots une petite catastrophe. Le problème est que l'émission de celui qui restera sans conteste le plus mauvais animateur du réseau doit être rediffusée le samedi en début d'après-midi sur nos radios.

Cette mesure a été présentée comme obligatoire et annoncée quatre jours avant le démarrage des grilles, au mépris de l'organisation des Locales. Les radios sont parties en ordre dispersé. Certaines diffusent l'émission, d'autres pas, par manque de techniciens ou tout simplement parcequ'une autre émission était déjà programmée.
C'est la première fois qu'une émission au contenu national est imposée. C'est la première fois qu'une émission de France Inter est financée par le budget des Radio Locales!


 

 

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