La grève
entamée par tous les personnels de Radio
France pour les 35 heures engage les P.A.R.L au
premier chef.
Le problème des
remplacements, le contenu des programmes, la
résistance de certains cadres face
à notre accord, tout cela nous engage
plus que jamais. Il s'agit de défendre
notre métier et les futures conditions
dans lesquelles nous devrons travailler.
Face au discours de la
direction sur le maintien et même le
développement des programmes des Radios
Locales, les chiffres en disent plus long que
les mots.
HUIT
emplois
supplémentaires
de P.A.R.L pour une réduction du temps de
travail censée concerner 320
personnes.
HUIT
emplois pour règler les remplacements,
maintenir le volume de
production, et réduire le temps de
travail, autant dire que la tête de pont,
"Bleue", à des chances de règler
à elle seule la RTT des personnels
d' antenne des Radios Locales.
Autant dire aussi que sans
vigilance, la flexibilité du temps de
travail résoudra d'un coup de baguette
magique le problème des remplacements:
les P.A.R.L se remplaceront à charge d'
emploi.
Après nous
être battus pour faire partie
intégrante de la société
Radio France, allons nous nous mettre à
l' Ècart des négociations qui
concernent l' ensemble du personnel?
Pouvons nous réagir
par réflexe corporatiste, alors que nous
l' avons reproché à d'autres
corporations?
L' application des 35
heures pour les P.A.R.L résultera de
notre capacité de mobilisation, pour
peser sur les négociations
futures.
POUR NE PAS CONNAITRE LES
35 LEURRES LES P.A.R.L DOIVENT PRENDRE LEURS
RESPONSABILITES.
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