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Mercredi 24 novembre 1999
Neuvième jour de grève


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Infos grève


LA GREVE SE LOCALISE A RADIO FRANCE

La grève dans l'audiovisuel public continue essentiellement sur les antennes de Radio France.

L'assemblée générale des grèvistes tenue mardi après-midi au studio 105 à Paris en liaison avec les Locales en grève à voté la poursuite du mouvemnt.

La CGT reste la seule organisation syndicale à Radio France à poursuivre la grève. "Nous sommes face à un mur" à décaré Marie Hélène Elbaz, déléguée CGT à Radio France.

Les programmes de France 2 reprennent progressivement ce mercredi 24/11 après la levée du mot d'ordre de la CGT. La direction générale de la Deux s'est adressée mardi aux personnels réunis en assemblée générale pour faire le point sur les négociations.

A France 2, comme à France 3, les négociateurs poursuivent leurs discussions notamment sur les délicates questions de la modulation du temps de travail et celles liées aux heures supplémentaires.

A Réseau France Outre-mer (RFO), les négociations avaient repris mardi avant d'être suspendues dans l'attente de nouvelles propositions.

Situation tendue à Radio France, après la décision de la CGT de reconduire le mouvement de grève.

Trois organisations syndicales avait signé la semaine dernière un accord sur la poursuite des négociations. La CGT demande son annulation à la direction.

Dans la Maison Ronde, une tension était nettement perceptible, notamment à travers de vifs échanges entre grévistes et non-grévistes.

"Seules quelques personnes tiennent les studios", a rappelé le président Jean-Marie Cavada, regrettant "l'amalgame" entre les questions de l'aménagement du temps de travail et celles liées à d'autres problèmes comme la future réforme des stations locales.

"Un certain nombre de gens veulent mélanger le vrai sujet de l'aménagement et la réduction du temps de travail (ARRT) à d'autres sujets", comme le projet de réforme des stations locales. "Un tel amalgame est hors de saison", a-t-il dit.

Le président de Radio France a reconnu une certaine "impuissance" à ouvrir les discussions, notamment avec la CGT. Il a indiqué que la nécessaire "cohésion" de l'entreprise devait être maintenue, car, a-t-il dit, "après la grève tous le monde retravaillera ensemble".

Sur l'ensemble de Radio France, 9% des personnels étaient encore en grève mardi au huitième jour du conflit, selon la direction. Les antennes de France Inter, France Culture, France Musiques et FIP et dans une moindre mesure France Info étaient encore fortement perturbées mardi avec des programmes de substitution. Cette situation devrait se poursuivre ce mercredi.

La direction de Radio France soulignait également que ce conflit cristallisait aussi "une inquiétude sur l'avenir même sur service public" et constituait malgré tout un message "vers les pouvoirs publics".

Un message directemtn adressé au Premier Ministre, alors que celui-ci vient de "sucrer" à la Maison Ronde la rallonge budgetaire de 60 Milllions votée par les députés jeudi dernier.

Le gouvernement a en effet forcé, hier mardi 23 nov, les députés à revenir sur un amendement voté jeudi dernier . Ce amendement attribuait à l'audiovisuel public la totalité des excédents de redevance perçus en 1999.

Adopté contre l'avis du gouvernement, dans le cadre de l'examen des crédits de la communication, cet amendemant revenait à abonder les ressources de l'audiovisuel public de quelque 137,8 millions de francs, dont 60 millions supplémentaires pour Radio France. 40 pour lles nouvelles technologies, 20 pour la restructuration du réseau - le fameux plan Bleu!

Par la procédure de la seconde délibération et du vote bloqué, le gouvernement a forcé l'Assemblée nationale à annuler ce vote, sauf à voter contre le projet de loi de finances pour 2000.

Lundi soir, en annonçant cette décision, le ministre de l'Economie et des Finances Christian Sautter avait toutefois précisé que le gouvernement "s'engage à répartir intégralement les excédents de 1998 dans le projet de loi de finances rectificative".

Le projet de loi de finances a été adopté par 302 voix contre 256, tous les groupes de la majorité ayant appelé à voter pour.

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