Aujourd'hui 16
nov. l'AG réunie au studio 106
représentant l'ensemble des personnels en
grève de Radio France : Culture, Inter,
Musiques, Info, FIP, Bleue, les Locales,
Urgence, avec toutes les professions
représentées, constate que la mise
en oeuvre des "35 heures" s'accompagne
déjà de la remise en cause de la
spécificité et des missions de
Radio France, service public.
Les différentes
catégories de personnel refusent le
démantèlement de leurs conventions
collectives respectives.
La
réorganisation des programmes et des
réseaux dans le cadre du plan Cavada a
déjà entraîné un
appauvrissement des antennes. Des chaînes
sont condamnées à
disparaître, nos métiers, nos
savoirs faire, nos emplois, nos salaires sont
menacés.
Dans les projets
sur les 35 heures à Radio France et de
façon différente dans chaque
société de l'audiovisuel public,
les articles de la convention collective sur le
temps de travil ne sont pas
respectés.
D'un projet
d'accord à l'autre, c'est l'ensemble de
la convention collective de la communiccation et
de la production audiovisuelles qui est
attaquée. Pôurtant Madame Trautmann
nous renvoie a ces négociations
entreprise par entreprise.
Nous ne négocierons
que dans le respect scrupuleux de la Convention
Collective de l'Audiovisuel public et ses
annexes et avenants, ainsi que la convention
collective nationale de travail des journalistes
et de son aveenant audiovisuel.
Nous éxigeons la
création d'emplois compensant le passage
aux "35 heures" financés part le
Ministère de tutelle.
|