au sommaire La Société des Cachetiers n'est pas morte...
Ecran Total : le coup de chaleur...
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La société des Cachetiers
des Radios Locales de Radio France ní est pas si mal
en point que certains le souhaitent, et le disent.
Elle est tout simplement constituée de gens qui font
de la Radio, et qui consacrent beaucoup de leur temps
à cette activité. On avait cette fois-ci plusieurs bonnes nouvelles à vous annoncer. On a donc décidé de les regrouper sous un seul chapitre pour faire plus joli... ... .... c'est pas tous les jours! De meilleures conditions de diffusion La société Radio France
étant accusée par les opérateurs
privés de mobiliser trop de fréquences et
surtout de conserver des fréquences
inexploitées, la Direction a dû créer au
printemps dernier une mission chargée de faire le
point sur les émetteurs dont la société
dispose. Aussi incroyable que cela puisse paraître,
Radio France ne savait pas avec précision sur quel
dispositif elle pouvait síappuyer pour diffuser ses
programmes (les conditions techniques díexploitation
de certains émetteurs étaient mal connues).
Cette étude nía pas
révélé de trésor caché,
mais a permis de faire un bilan de santé de bon
nombre díémetteurs. Un mieux. En plus,
líéquipe (à 1ère vue très
compétente) qui a été mobilisée
sur cette étude reste définitivement en place
pour continuer son travail et définir une
stratégie de diffusion en relation avec les
responsables des antennes de Radio France. Du bas comme du haut Alors que nous ne cessons de dénoncer depuis quatre ans líaveuglement de Radio France en matière de programmes et líobsolète gestion du personnel sans jamais être entendus, nous avons trouvé ces derniers 6 mois un soutien inattendu de la part de personnalités beaucoup mieux placées pour être écoutées. 1- Le rapport Brun-Buisson, tout
díabord, remis en février à Catherine
Trautmann, ministre de la culture et de la
communication. 2- La mission díexpertise du
cabinet Sextant ensuite, dans le cadre des 35 heures. A
líoccasion díune séance extraordinaire
du Comité Central díEntreprise, le 21 juillet,
ce cabinet a rappelé quelles étaient les
règles à respecter pour que
líaménagement de la réduction du temps
de travail (ARTT) soit une réussite: ... bref, tout ce que la Direction ne
fait pas! La Direction a díailleurs semblé
être tout à fait déstabilisée par
ces concepts déconcertants!! Le cabinet
díexpertise a abondé dans le sens de notre
combat contre líusage abusif du CDD, insistant sur le
fait que contrairement aux apparences, la
précarité coûte cher à une
entreprise, citant le problème
ìrécurrentî des cachetiers à
Radio France. Sextant intervient également
auprès de sociétés comme Canal+ et
RFO. Un début de politique musicale La chute díaudience du
réseau des Locales était pressentie depuis
plusieurs mois. Il est vrai que quand on avance pas, on
recule! Ecran Total : le coup de chaleur... Dans un numéro de juin de
líhebdomadaire spécialisé ìEcran
Totalî, Radio France annonçait recruter 25
animateurs pour ses locales pour des salaires
ìnégociés de gré à
gré, variant de 12 000 à 17 000 francs
netî. Deux semaines plus tard,
líhebdomadaire publiait une réponse de la
Société des Cachetiers et du Supart sous le
titre ìLa grève couve dans les Locales de
Radio Franceî... et çà, ca níest
pas une affabulation! Préavis de grève à Radio France Pays Basque et Radio France Creuse Le jour de la rentrée (lundi 07 sept), le personnel de Radio France Pays Basque déclenchait une grève pour protester contre le manque de moyens mis à disposition de la station pour assurer correctement ses émissions et journaux en langue basque. Un problème ancien et déjà évoqué lors de la grève des cachetiers de 1994. Le même jour devait démarrer
une grève à RF Creuse à
líinstigation des cachetiers. Mais le préavis
aura permis à Thierry Bourgeon de freiner ce
mouvement (qui nous aurait nous-même pris de court) et
de négocier une rallonge de 45 000 francs du
budget-cachets. Líéquipe des programmes, forte
de sondages très favorables était venu
quémander une augmentation ìau gré
à gréî à sa direction pour
síentendre dire que líenveloppe cachets ne
permettait aucune négociation.
A re SPRO raf... effervescent! Lassés de taper dans les tibias des animateurs qui
ne leur lustrent pas les Caterpilars, ils rêvaient de
leur propre "Un cachet et deux aspirines" et d'une
association qui soit en mesure de révéler leur
esprit rebel, leur soif de liberté, leur amour du
rock, leur incontestable sens artistique... "Nous attendons dans les meilleurs délais des réponses précises sur l'ensemble de ces points (définition exacte de la profession de RP, mode de gestion des animateurs CDI, création díun poste d'adjoint au RP "pour faire face à la charge de travail de plus en plus lourde" (sic), augmentaion de 3000F du salaire mensuel hors négociation de gré à gré). Sans propositions de la direction avant le 1er juillet prochain, l'association des responsables de programmes envisagera une action formelle afin de faire aboutir les revendications ci-dessus exprimées". Et avec tout ça, on est déjà fin septembre! (au fait, cíest quoi une action formelle?) |