UN CACHET, DEUX ASPIRINES...
Journal d'informations pour cachetiers effervescents
Novembre 1998
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SOMMAIRE

Radio France/CSA :
Le bilan

Internet : un outil pour la grève !

Michel Boyon : la fin du début

Les journalistes aussi...

Le Président de la SCRL au CCE

L'heure du non-choix

 

Préavis de grève dans les radios locales de Radio France (Dépêche AFP)

PARIS, 18 Nov (AFP) - Un préavis de grève des personnels d'antenne des radios locales de Radio France a été déposé mercredi par les syndicats CFDT, CGT, CFTC, CGC, FO et FO-Supart qui refusent les propositions formulées le même jour par la Direction de Radio France, a t'on appris de source syndicale. Syndicats et Direction avaient convenu le 1er Novembre dernier d'une "plate-forme des personnels d'antenne des radios locales" concernant notamment le statut de certaines catégories de personnels d'antenne des stations locales. Les organisations syndicales considèrent que les propositions de la Direction "ne répondent pas à la plate-forme". Les personnels, la société des cachetiers (personnels payés au cachet) des radios locales et leurs syndicats "exigent l'application immédiate de la loi" et estiment que le CDI "n'est pas négociable". Les six syndicats appellent à cesser le travail pour une durée indéterminée à partir du mercredi 25 Novembre 1998


 

Bilan de la société Radio France pour l'exercice 1997
(Communiqué n°373 du 27 Juillet 1998)

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a auditionné lundi 27 juillet 1998, à l'occasion de l'examen du bilan de la société Radio France pour 1997, MM. Michel BOYON, président, accompagné de Daniel BOUDET, conseiller du président, Gilbert DENOYAN, directeur général délégué à la coordination des antennes, Pascal DUMAY, directeur de la musique, Thierry BOURGEON, directeur des radios locales, Pascal DELANNOY, directeur de la rédaction de France Info

Radio France a assuré l'équilibre de ses comptes en 1997, avec un léger excédent de 0,9 millions de francs en clôture, comme en 1996. Avec un peu plus de 2 milliards 455 millions, les ressources publiques sont stables d'une année à l'autre, et représentent à très peu près la même part des ressources globales de la société : 86,4% exactement.

La dotation publique de la société a été répartie entre la redevance, pour 2 milliards 136 millions, et les subventions, pour 319,2 millions. Le total des recettes 1997 de publicité et de parrainage a régressé par rapport à 1996.

Pour ce qui est de l'activité de la société, le Conseil est revenu sur les événements marquants de l'année 1997 : 1)l'abandon du réseau A ondes moyennes, utilisé principalement par Radio France pour diffuser France Inter en ondes moyennes. 2)La reprise de l'extension du réseau France Info. France Info est présente dans 224 des 235 agglomérations de plus de 20 000 habitants. 3)Le lancement du Mouv', station tournée vers les jeunes auditeurs, présentée au Conseil en décembre 1996 et en mars 1997. Le Mouv' a commencé à émettre de manière expérimentale le 17 juin 1997.4)La question des fréquences de Radio France. Au terme de l'année 1997, Radio France disposait de 2580 fréquences, dont 2001 étaient en service et 579 non encore utilisées.

Pour ce qui concerne la vie des antennes de Radio France, l'année 1997 a surtout été marquée par la réforme de France Culture, et le renouvellement d'une grande partie de sa grille de programmes

Sur les autres stations de Radio France, le Conseil a noté un effort en direction des programmes de proximité, et une plus grande interactivité avec les auditeurs. Le Conseil a également relevé un nombre élevé de protestation contre des libertés de langage, ou des prises de positions provocatrices, auxquelles les auditeurs sont d'autant plus sensibles qu'il s'agit du service public.

Pour ce qui concerne les multiples obligations des stations de Radio France, en particulier dans le domaine musical, l'ensemble des dispositions du Cahier des Charges de la société ont été respectées en 1997.

Les obligations de diffusion en matière de chansons françaises sont remplies avec plus de 70% des chansons diffusées sur Radio Bleue, 80% sur les Radios locales, 61,8% sur France Inter, 60% sur le réseau FIP et 53% sur le Mouv'. S'agissant des volumes de fiction diffusés, ils sont restés stables sur France Culture et Radio Bleu, et se sont accrus sur France Inter.

Le Conseil a observé que l'audience cumulée moyenne de l'ensemble Radio France sur l'année 1997 s'est élevée à 27,4%, en légère progression par rapport à 1996. Ce résultat est surtout dû à France Info, qui atteint une audience cumulée moyenne de 11% contre 10,4% en 1996, face à une grande stabilité des autres stations.

Au cours de la discussion qui a suivi, M. Michel BOYON a évoqué avec le Conseil l'avenir des différentes stations, et en particulier l'accroissement projeté du nombre de fréquences allouées au Mouv', les aménagements nécessaires de l'antenne de France Info après onze ans d'existence, et l'adéquation de l'offre des radios locales du service public aux attentes des habitants de certaines grandes agglomérations, dans le Nord de la France par exemple.

INTERNET, un outil pour la grève.

Si, abonné à internet, vous avez une adresse E-Mail à nous communiquer, n'hésitez pas. Ce mode de communication extrêmement rapide pourrait de révéler particulièrement pratique pour tenir les équipes informées des dernières évolutions. Notre site INTERNET devrait également nous permettre, durant la grève, de facilement mettre à disposition des documents ou des informations, d'échanger des idées (adresse: http://www.chez.com/cachetiers)

Notre site est régulièrement mis à jour, il est consulté par des journalistes de la presse nationale et il est maintenant référencé par d'autres sites dédiés à la radio comme http://www.radioactu.com.

Ce site propose des informations nombreuses et fraîches sur le média radio ainsi quíun forum "Libre Antenne" qui permet aux amoureux de la radio de síexprimer. C'est ainsi que respectivement dans l'une et l'autre rubrique, nous avons pu lire récemment un article annonçant un gros risque de grève (!) dans le réseau (article renvoyant à notre propre site pour de plus amples informations) et une réaction d'auditeur... ma foi, plutôt intéressante!

VOICI LE TEXTE : 29/10/98 : RF Locales - La colère des cachetiers La menace d'une grève générale des cachetiers se précise dans les locales de Radio France. Les cachetiers réclament notamment une véritable reconnaissance de leurs statuts et la mise en place d'une convention collective pour les animateurs. Créée en 1994 après la première grève des animateurs, la Société des Cachetiers de Radio France regroupe plus de 70% des cachetiers des stations locales. Aujourd'hui, les cachetiers ne sont toujours pas reconnus comme Intermittents du Spectacle par l'UNEDIC, ni comme faisant partie du personnel de Radio France. Tandis que les négociations sont bloquées avec la direction de Radio France, les cachetiers demandent l'application des décisions de justice concernant les CDI et la création d'une convention collective équivalente à celle des autres personnels de la société. Plus d'informations sur le site de la Société des Cachetiers.

Michel BOYON : la fin du début
Notre PDG Michel BOYON a annoncé fin octobre - sans trop de surprise - qu'il était candidat à sa propre succession. Selon certains "bruits", Michel BOYON aurait déclaré à son entourage qu'il ne poserait sa candidature que s'il obtenait préalablement la certitude d'être réélu. Il ne s'agit que d'un bruit.

Comme toujours, c'est le CSA qui désignera le futur PDG. Le nom du nouveau patron (ou de la nouvelle patronne) sera communiqué ce mois-ci , la désignation devant intervenir entre le 19 et le 26 Novembre prochain. Parmi les personnalités citées comme candidates au poste de PDG de Radio France circulent les noms díAnne Coutard (ex-Directrice générale de Radio France, actuellement à RTL, Anne Coutard qui fut notre 1ère interlocutrice après le départ en pseudo-retraite de Jean Izard dans le cadre des "pseudos" négociations qui suivirent la grève de 1994), de Laure Adler, d'Ivan Levaï (dont le seul loyer parisien équivaut toujours -et selon sa propre formule teintée de mépris- au salaire díun animateur "de province"... tout le monde ne passe pas son temps à cirer les pompes des hommes de pouvoir pour assurer son avenir... un "excellent journaliste"... comme on dit!), de Dominique Alduy du journal Le Monde, de Brun-Buisson qui a signé le rapport du même nom consacré au Mouv ou encore de Jean-Pierre Hoos, ancien PDG de la SFP qui - partout où il est passé - a fait le nettoyage par le vide. Autant dire que ce dernier candidat (annoncé comme favori de Trautmann) n'est pas regardé d'un bon oeil par les organisations syndicales qui se souviennent de la manière dont le personnage a cochonné la SFP!

Bonne idée. Face à cette bousculade, la Société des Journalistes de Radio France a eu la bonne idée de souligner qu'il serait peut-être bon que les premiers concernés, c'est-à-dire les personnels, puissent donner leur appréciation sur la question. Elle a ainsi demandé à ce que "les salariés de Radio France aient la possibilité de faire valoir leurs attentes auprés des parties concernées": l'Etat, les candidats et bien sûr le CSA.

LES JOURNALISTES AUSSI

Pour demander des contreparties à la fin de líabattement de 30% sur leurs impôts, les journalistes ont prévu de mener bientôt une semaine d'action: du 30 novembre au 04 décembre. Une manière de revendiquer originale... et qui tombera à point nommé si dans le même temps nous avons déjà dû en venir à la grève.

Déclaration du Président de la Société des Cachetiers des Radios Locales de Radio France

Le 10 mars 1998 était évoqué en Comité Central díEntreprise (et pour la 1ère fois à l'ordre du jour!!) l'état d'avancement du dossier cachetiers. Cette déclaration est issue de la séance ordinaire présidée par le Pdg Michel BOYON. Elle intervient en réponse à la Direction qui vient de rappeler les actions entreprises depuis la grève de 1994.

Manuel HOUSSAIS (élu CCE, Psdt de la Société des Cachetiers): " Je prends acte de la bonne volonté et des voeux pieux affichés par la Direction à l'égard du dossier des cachetiers. Cependant, sur le terrain, ce n'est pas du tout la même chose que l'on constate. Trois ans, deux PDG et trois directeurs généraux plus tard, le dossier des cachetiers est au point mort. La bonne volonté de la Direction n'est absolument pas perceptible dans les stations.

Monsieur le Président, lors de vos déplacements en Radios Locales, vous avez certainement dû constater que la situation des cachetiers était au coeur des préoccupations du personnel. Le climat tendu, pour ne pas dire aigu, qui règne dans les stations m'inquiète. Au risque de me répéter, je vous rappelle qu'en décembre 1994, les animateurs cachetiers des Radios Locales, lassés de leur situation précaire, avaient fait grève à 80 % pendant 15 jours, ce qui avait complètement paralysé les programmes des Locales.

A l'époque, tous ces animateurs étaient en CDD. Radio France n'avait jamais connu une telle mobilisation de la part de personnels en situation précaire. Or, aujourd'hui, rien n'a changé. Nous sommes toujours étiquetés « intermittents du spectacle » par Radio France. Bien que travaillant en permanence, notre régime chômage est certainement l'un des plus défavorables de France. Pourtant l'évolution et la professionnalisation des locales, depuis leur création, ont conduit les personnels au cachet à développer sans cesse leurs compétences et à se spécialiser, tout en veillant à la complémentarité indispensable des compétences de chacun sur le plan local.

Les programmes représentent 80 % d'une antenne locale. Dans un tel contexte, la Direction ne peut oublier que le personnel du micro est en grande partie responsable du succès des stations.. L'exemple des reportages que sont amenés à faire les animateurs des Radios Locales est révélateur. Du recueil des interviews au montage des sons, les animateurs effectuent une véritable démarche d'investigation. Ces compétences nouvelles, que les animateurs ont acquises sur le terrain, doivent aujourd'hui être reconnues par l'entreprise à travers un statut réel et rémunérées en conséquence.

Faire signer des CDD consécutifs, plusieurs années de suite, à des animateurs revient à officialiser et à organiser la précarité au sein d'une entreprise publique et à bafouer la loi. Partout ailleurs, tout le monde s'accorderait pour dire que de telles méthodes sont proprement scandaleuses. Mais, à Radio France, sous prétexte du caractère artistique et saltimbanque des animateurs d'antenne, ces pratiques perdurent.

La jurisprudence récente dit clairement que les animateurs, les programmateurs ou les collaborateurs spécialisés ne peuvent en aucun cas être soumis à des CDD à répétition, qu'ils exercent des activités artistiques ou bien des activités de production audiovisuelle. C'est un fait établi : ces personnes doivent bénéficier d'un CDI. Après 21 condamnations au cours de ces 21 derniers mois et après tous les millions dépensés à cette occasion, la Direction de Radio France pourrait tout de même tenir compte de cette jurisprudence.

Vous semblez animés de bonnes intentions. Mais sachez que les bonnes intentions ne suffisent pas.

L'entreprise encoure des sanctions pénales en cas d'infraction à la législation des CDD. Si jamais la Direction s'entête à vouloir élaborer des constructions juridiques alambiquées pour ne pas appliquer le droit et pour éviter ainsi de reconnaître ses personnels, nous devrons en tirer toutes les conséquences. Nous serons obligés de mettre en lumière, aux yeux de l'opinion publique, les pratiques illégales en vigueur à Radio France. J'espère ne pas avoir à en arriver là. Mais la situation de déserrance des cachetiers est telle que nous y serons peut-être contraints. Nos revendications sont claires nous voulons négocier un statut et une convention collective des personnels rémunérés au cachet.

Vous pouvez retrouver líintégralité de líéchange de paroles qui suit cette déclaration en demandant à consulter (vous en avez le droit) le Procès Verbal du CCE de ce 10 mars dernier (le point est abordé pages 35 et suivantes).

L'HEURE DU NON-CHOIX

Il y a en ce moment comme un air de fin d'époque qui plane sur les Radios Locales de Radio France. Est-ce le remouvellement du Pdg? Le mouvement de grève qui s'amorce? L'an 2000?
Une chose est sûre: quelque chose va changer. Ce changement n'est plus un choix. A force de trop tarder, tout le monde a le sentiment que c'est devenu une nécessité.

Obsolète

Les Radios Locales n'ont pas atteint leurs limites. On en est loin. Les 15 premières années ne furent que tâtonnements. C'est par contre l'organisation des Radios Locales et surtout la manière dont on les envisage depuis Paris qui sont obsolètes et quíil est nécessaire de repenser. Il faut dire que líaudience avait progressé régulièrement ces dernières années. Quelles raisons les responsables du réseau avaient-ils de croire que cette progression ne reposait pas sur leur foOormidable capacité à ìmanagerî les Radios Locales? Rien faire et récolter de beaux fruits... que rêvait de plus? A quoi servait une stratégie? A quoi servait une réévaluation des budgets díantenne? Pourquoi se faire remarquer à tout prix par un Jean Maheu - sorte de Pdg virtuel - alors quíon nous rappelait que les Radios Locales níétaient que tolérées? Ces responsables bouchaient les oreilles quand sourdaient des remarques polémiques, níétaient pas trop bousculés par leurs cadres de région trop éduqués au mutisme, franchement conformistes et attachés à se faire remarquer - en bien! - pour avoir un jour peut-être le privilège de travailler dans une ìcelluleî du 9ème ou du 4ème. Le paradis quoi! En ce temps là, les animateurs rebelles étaient des extrémistes, des fous de dieu. La loyale société de service publique saurait bien prouver son bon droit et repousser ces intégristes ingrats. Cíest vrai que notre agitation et notre soif de réforme devait faire ìtout choseî... comparé au ìtrain-train quotidienî de cadres assoupis, chéquier resto en poche... ìgrands professionnelsî devant líéternel (ou anciens pros à la retraite... on ne sait plus très bien). Les moins bons chiffres díaudience enregistrés à la saison passée étaient malgré tout prévisibles. On ne freine pas facilement la marche du temps... et personne ne s'était chargé de remettre les pendules à l'heure.

Les temps changent

Conscients qu'ils ont été trahis, ou, au minimum, très mals informés par leur Direction, les Directeurs des Radios Locales sont peut-être finalement devenus nos alliés objectifs. On voit ici un responsable de programme, grand adepte de la précarité, saisir les Prud'hommes quand il constate que sa propre précarité ne sera finalement pas un CDD éternel et qu'elle débouche sur une fin de collaboration à laquelle il níavait pas pensé!! (le cas à Strasbourg).

Ailleurs, ce sont des Directeurs prudents qui doutent des bobards que la Direction leur a raconté, début novembre, à propos de l'accord Michel. Et qui ont bien raison de se poser des questions. Bref, la sauce ne prend plus... et l'idée qu'il faudrait sortir du chaos en envisageant des réformes fait aujourd'hui quasiment l'unanimité. Cette alliance objective repose sur un constat simple: sans les programmes, la radio n'est pas grand chose. Et à tout bien considérer... peut-être que les animateurs font vivre pas mal de monde!!

Nouveau western

On évitera malheureusement sûrement pas une grève longue et difficile pour obtenir la réforme souhaitée. Il faut s'y préparer.

Pour répondre à la mobilisation exceptionnelle des animateurs du réseau, l'argument principal sera comme toujours celui de la survie des Radios Locales. On nous dira à coup sûr comme en 1994: ne tardez pas trop à reprendre le travail, sinon c'est la survie du réseau qui est en cause. Faire peur est l'argument qui marche le mieux. Quand on en a pas d'autres. Et les idées à faire circuler pour aller dans ce sens ne manqueront pas: réforme de l'audiovisuel, nécessité de trouver de l'argent pour France Télévision qui aura moins de pub, nouveau Pdg moins sensible que Michel Boyon à la nécessité d'un réseau de proximité ...etc.

La suppression des Radios Locales n'est pas à l'ordre du jour. Et si les Radios Locales devaient dans les années à venir disparaître, il est stupide de penser que ce serait à l'occasion d'une grève. Ce serait une décision purement politique, comme tout ce qui se fait dans l'audiovisuel public. Ce serait à force de tâtonner, à force de ne pas trouver sa place dans le paysage audiovisuel, à force de ne pas innover, à force d'ignorer les auditeurs. C'est cela qu'il faut changer avant qu'il ne soit trop tard. C'est l'absence de compétences, de talent, de fibre artistique, de motivation, d'imagination de trop de personnes à qui on confie la responsabilté des antennes... aveuglément.

Ces nominations hasardeuses savent bien mieux sacrifier les antennes que n'importe quelle grève. Avec des conséquences toute l'année et à long terme. A Toulouse, on imposa le mariage de FIP et de la Radio Locale. 10 ans plus tard, c'est en priorité au personnel qu'on reprocha la mauvaise qualité de l'antenne et son audience "indigente".

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