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Sommaire février 99

Avis de tempête
lundi 8

Signal d'alerte
jeudi 11

La colère monte
vend12

P.a.r.l toujours!
vend 19

UN CACHET, DEUX ASPIRINES...
Journal d'informations pour cachetiers effervescents
FEVRIER 1999


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A 17h , l'intersyndicale et la SCRL refusent le projet d'accord d'entreprise et quittent la séance. Un texte est immédiatement rédigé et envoyé aux stations, il marque nettement le désaccord complet des deux parties.

 

PARL TOUJOURS!

Point sur les négociations en vue de l'accord d'entreprise des animateurs de radios locales.

La Direction ne veut pas réellement nous entendre. En fait, elle parie sur notre passivité pour passer en force. A nous de lui montrer qu'elle se trompe en campant ferme sur nos positions.

Les organisations syndicales CGT, CFDT, SUPART-FO, CGC et la Société des Cachetiers réaffirment leur attachement aux revendications du protocole de fin de grève du 7 décembre 1998.

Le cap affiché par la Direction laisse entrevoir sa volonté de mettre en place une Convention Collective spécifique aux P.A.R.L. Elle ressemble à une convention d'apartheid. Nous souhaitons un avenant au tome 1 de la convention collective relatif au P.A.R.L.

Dans le projet d'accord d'entreprise qui nous est présenté, on voit apparaître

- une clause de mobilité géographique : " une clause de mobilité géographique obligatoire sera insérée dans les contrats de travail" (art III.12). C'est un recul par rapport à la convention collective. Elle n'éxiste pour aucune autre catégorie du personnel.

- une notion de "résultat" dans la personnalisation du salaire qui conduit au maintien de l'arbitraire et des injustices.

En revanche on ne voit pas: la revalorisation des salaires, certains droits reconnus aux autres personnels: jours fériés avec leur récupération ou leur paiement, jours supplémentaires dus aux fractionnement des congés, prime de fin d'année réellement versée au personnel. Et toujours pas d'analyse pertinente du temps de travail. De plus aucune visibilité sur le passage d'une grille à une autre dans le système salarial.

Ce qui nous est proposé aujourd'hui (19 février) ne correspond ni dans l'esprit ni dans le contenu au protocole de fin de grève, à la plate-forme de revendications et à l'attente des P.A.R.L.

En conséquence les syndicats présents à la négociation et la Société des Cachetiers des Radios Locales déclarent ne pas être en mesure de signer un tel accord.

Paris, le 19 février 1999.

 

 

SOCIETE DES CACHETIERS DES RADIOS LOCALES

DE RADIO FRANCE -

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