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UN CACHET, DEUX ASPIRINES...
Journal d'informations pour cachetiers effervescents

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JEUDI 10 DECEMBRE 1998

COUPES DE LA BASE

A partir du jeudi 3 décembre négociateurs et grèvistes ne semblent plus en "phase".Les stations restent fortement mobilisées et imaginent des actions plus musclées pour le début de la semaine prochaine. Ils sont persuadés qu'aucun accord n'est en vue.

Or à Paris c'est tout le contraire. La direction accepte enfin de négocier sur les revendications des cachetiers. Pour maintenir la pression et tenter d'obtenir plus, les négociateurs restent réservés sur les avancées. La lettre titre "Tout reste à inventer" . Puis dès vendredi matin on apprend qu'un accord peut être trouvé. La lettre titre "Cavada nous écoute". C'est encore très prudent. Et vendredi soir arrive le texte d'accord. Sans explications.

C'est la surprise. Personne ne comprend. En 48h les négociateurs sont allés plus vite que leur base. Samedi et dimanche ne suffiront pas à rattraper le malentendu. Un vote mal ficelé en conférence téléphonique, une absence de communication toute la journée de dimache affolent les cachetierts. Pas de fax clair de fin de grève .

C'est la débandade, puis la division. Une large majorité reste cependant soudée. 200 cachetiers sur 320 grèvistes acceptent l'accord de fin de grève. Les animateurs se retrouvent alors comme ces plongeurs en apnée qui refont surface sans palier de décompression. Dur, dur!

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