Certes ils n'ont plus l'usage
de la planche à billet pour gérer les
relations humaines, mais on aurait
été en droit d'attendre de leur part
des actions plus imaginatives que des brimades, des
mises au placard (même pas dorés!) ou
l'emploi intensif de la rumeur et de la
délation calomnieuse.
Ces "pions" abusent de leurs
prérogatives non pour défendre le
Service Public de l'Audiovisuel mais pour
épancher leur soif de pouvoir.
Un pouvoir qui peu à peu
leur échappe, jusqu'à leur être
retiré lorsque les projets parisiens de
certains auront abouti.
Certains PARL font
cruellement l'apprentissage du CDI.
Ils conservent leur salaire,
mais se voient retirer tout ce qui fait leur petit
plaisir quotidien. L'un est obligé
d'accepter les week-end, l'autre les matinales, et
un dernier disparaît de la grille pour
rejoindre la cohorte des reporters.
Qui rêvait pourtant il
y a quelques mois d'un grand happening, d'un
"tchat" façon ouèbe, dans lequel tout
serait posé à plat pour envisager un
avenir plus serein et des Locales plus humaines et
modernes?
La modernité
réclamée par tous s'évapore
encore une fois dans les préoccupations
futiles d'une poignée de "chefs" qui n'ont
réussi depuis des années qu'à
démotiver la majorité sinon la
totalité des personnels techniques,
journalistiques et administratifs du réseau
local de Radio France.
Est-ce utopie que de penser
encore en 1999 au Service Public, à
l'identité régionale,
départementale ou locale de nos stations
?
Si oui, soyons utopistes et
ramons tous dans le même sens avant que
d'attaquer la falaise ? Bon dieu, il y a des jours
où ça paraît si évident
de ne parler que de radio, d'une même
radio...
Arrêtons les conneries
pour nous concentrer sur nos
métiers.
Un PARL énervé
et puni dès la rentrée 99/98 pour
avoir demandé à faire de la radio
locale de Service Public.
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