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UN CACHET, DEUX ASPIRINES...
Journal d'informations pour cachetiers effervescents
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mercredi 2 décembre 1998
huitième jour de grève
BETE ET MECHANTE
comme la droite

Le nouveau PDG est mal. Il refuse le dialogue et botte en touche avec une minable commission d'étude. C'est d'abord reconnaître l'incroyable incompétence de Nicole Dufay en charge de cette question depuis quatre ans. Cavada fait semblant de ne rien avoir à proposer. Il choisit la voie la plus stupide, laisser s'enliser le conflit sous le prétexte que ce n'est pas sa grève.

En plus il n'a rien compris au mouvement. Il ressort le vieil argument du "ressourcement des antennes". Il y a longtemps que tous ont compris que les revendications des cachetiers n'étaient en rien un obstacle au renouvellement des antennes.

Ce n'est un obstacle que pour un encadrement bête et méchant, sans idées. De grille en grille les RP se contentent de renouveller les animateurs pour faire du neuf. Un poil dans la main, ils n'imaginent plus rien. Les programmes ne changent plus depuis longtemps.

C'est du copier-coller comme dans un traitement de texte d'ordinateur. Cavada vient de montrer toute la considération qu'il porte aux locales. Circulez, y a rien à négocier.

FAUSSE RUMEUR

Au risque de décevoir l'encadrement et la direction, la SCRL et l'intersyndicale annoncent clairement la poursuite du mouvement de grève des personnels d'antenne des Radios Locales. la grève ne sera pas levée jeudi. Le mouvement va au contraire se durcir. De nouveaux cachetiers jusque là hésitants entrent en grève. Le pourcentage de grèviste dans les locales augmente encore, 87% ce mercredi. Toutes les stations sont touchées. Hier, mardi avec la grève des journalistes un nouveau pas était franchi. Les antennes étaient totalement muettes.

CAVADA, LE MESSAGE

"Cette grève n'est pas la mienne" déclare en préambule Jean-Marie Cavada aux négociateurs de l'intersyndicale reçus hier soir à 20h.

Le nouveau PDG a respecté son engagement, il a transmis un message fort : repartir à la source, revenir à la radio, aux programmes, et à " I'adaptabilité nécessaire au ressourcement des antennes". Il a indiqué sa méthode : une commission d'étude qui propose rapidement un protocole en vue d'un accord intervenant vers le 15 février. Cette mission d'étude composée de trois directeurs de radio locale, Christiane Chadal de Provence, Odile Rabault de Drôme et Jean-Paul Sourisseau de Fréquence Nord commence ses travaux à 15h30 ce mercredi.

L'EPREUVE

Comme l'ont écrit cette nuit sur le net les animateurs de toute la France qui communiquent par e-mail, "la direction nous met à l'épreuve pour tester notre endurrence. Mais nous sommes de vrais athlètes, nous le prouvons quotidiennement sur nos antennes. Les grèvistes savent que le conflit sera long. Pugnacité et volonté reviennent dans tous les messages. "je ne suis pas prêt de lâcher prise..." déclare cachetier.

 

CA VA CHIER !!!

"Hallyday chante allumer le feu, mais nous c'est pas au Stade de France qu'on va le mettre "déclare un animateur en colère. "Tous au creneau, il faut saisir les politiques, la tutelle, les ministères, la direction du travail pour demander qu'une entreprise d'état soit en règle avec la législation."

UN SEUL METIER

Présentateur et animateur ne sont qu'un même métier. Cette distinction permet simplement à la direction de sous-payer une catégorie de personnel (souvent moins de 100 frs de l'heure d'antenne). Voici le témoignage d'une présentatrice. " Je fais deux heures de module par jour. Deux heures qui comprennent des jeux des rurbriques des billets dhumeur, et des papiers. Je me charge également de gèrer les partenariats pour offrir plus de cadeaux aux auditeurs. Comme en "spé" je me tiens informée de la vie locale. En, plus, je fais aussi des émissions en spécifique et des bobs en coll-spé. Donc je connais les trois catégories. Bref, j'ai le même boulot que n'importe quel animateur". Ce témoignage reflète bien la situation courante des les locales. Avec sélector les métiers se ressemblent. Un animateur est polyvalent, mais c'est le même métier. Pourquoi serait-il payer à des tarifs vartiant du simple au double ? "Je dis non à la sectarisation des talents" poursuit-elle. "et puis il y a les reflexions mesquines: ça va, t'as rien à faire en module toi !"La direction joue une fois de plus la division.

 

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